Si vous aimez lire Mawlana, le seul, l’unique, celui dont le nom rime avec mysticisme et soufisme, celui qui a cassé les barrières de l’orthodoxie en islam, introduisant des éléments souvent considérés hérétiques comme l’amour, la musique et la danse, ce livre est pour vous.
Djalâl al-Dîn Rûmî, le mystique dont la réputation a fait le tour du globe, traversant l’espace et le temps, a écrit le Mathnawî. Un livre qualifié de « commentaire du coran » car il en représente une certaine lecture, une illustration, voire une explication.
Rûmi inscrit dans le Mathnawî ses enseignements, sous forme de poèmes : distiques (groupe de deux vers qui riment). Le livre est devenu incontournable pour les soufis, il a aussi été enseigné dans les mosquées.
« Le Mesnevi, 150 contes soufis » est une adaptation du livre original tel que le décrit son auteur Ahmed Kudsi Erguner, qui a traduit le texte original. Ces 150 contes qui s’emboîtent dans le livre de Rûmi ont été séparés et triés par les soins de Kudsi Erguner et Pierre Maniez.
Ahmed Kudsi Erguner est un musicologue et joueur de Ney turc. Il a baigné depuis son enfance dans la spiritualité et la culture soufie.
“... Une traduction littéraire de cet ouvrage représentant une immense tâche, nous avons sélectionné les sections narratives » écrit-il dans l’introduction de Mesnevi.
Allant de quelques lignes à plusieurs pages, le format des contes varie, mais ils ont tous un point en commun : la morale et le message qu’ils véhiculent.
Paru dans les éditions Albin Michel, ce recueil est un livre de chevet que vous garderez à portée de main même après l’avoir lu. Il sera votre compagnon et votre sage conseiller.
« Lorsque l’oiseau se pose sur un mur et voit les graines qui servent d’appât au piège, son désir le pousse vers ses graines. Il les regarde, puis il regarde les vastes plateaux. L’oiseau qui résiste à cette tentation s’envole vers les plateaux, plein de joie. »
Graines, Mesnevi, page 88.